Vous remarquerez que le chat a particulièrement apprécié la découverte de cette étrange chose tombant du ciel...
Noël arrive à grand pas... et la neige aussi!
Vous remarquerez que le chat a particulièrement apprécié la découverte de cette étrange chose tombant du ciel...
Estonie: allez chercher votre sapin de Noël en forêt
Il semble que l'e-Estonie n'ait plus de limite. Après le billet de bus, le parking et le vote par téléphone mobile, c'est maintenant Noël qui s'invite au rayon du paiement mobile.
En effet, les Estoniens peuvent aller chercher leur sapin de Noël directement dans une forêt appartenant à l'Etat et le payer via leur téléphone mobile ou leur banque en ligne, et ce depuis l'an dernier déjà!
Ce service est proposé par l'Office National des Forêts Estoniennes, RMK (rmk.ee). Vous n'avez plus qu'à vous rendre dans une de leurs forêts, d'abattre l'arbre qui vous plait et de le payer sur place (ou en avance) via votre téléphone.
Il faudra cependant prendre soin de bien mesurer l'arbre choisi car les prix diffèrent selon leur taille: moins de 1m, 50EEK / de 1 à 2 m, 150EEK / de 2 à 3 m, 200EE.
Les Estoniens vont-ils jouer le jeu et payer leur dû sans procéder à des abattages sauvages?
Espérons! En tout cas, cette initiative est l'occasion d'une bonne sortie en famille, certes fraîche, avant les fêtes de Noël!
Publicité pour la Vodka Viru Valge
Une nouvelle pub pour la célèbre marque estonienne de vodka Viru Valge, mettant en scène quelques étrangers que j'ai pu rencontrer là-bas :)
Traduction:
En résumé, la pub demande à différentes nationalités ce qu'ils savent des Estoniens.
Les Brésiliens ont lu qu'ils sont individualistes et n'aiment pas être avec du monde. Suivent des images du "Song Festival"..
Le Danois (?) pense qu'ils sont froids et hésitants. Quelques amis plongeant dans un lac lui prouvent le contraire.
Les Japonais eux s'intéressent aux nouvelles technologies et ont bien remarqué la présence du et de l'e-Estonie. Mais il ne faut pas oublier le calme des marais par exemple... "Elav Legend" > Légende Vivante
A la fin, un réalisateur nous explique qu'il a filmé Ice Age 3 en Estonie et qu'il n'a eu besoin d'aucun effets spéciaux!
Marie: une langue qui disparait

Depuis quelques années, une chape de plomb s’est abattue sur la petite République des Maris, en Russie
A l’école N° 14, au centre-ville de Iochkar-Ola, on met les petits plats dans les grands pour recevoir les invités: dans une classe de cette école spéciale où l’enseignement se fait en partie en langue marie, les enfants, parfois vêtus en habit traditionnel, exécutent quelques pas de danse en chantant dans la langue vernaculaire, tandis qu’un petit musée de la culture marie a été aménagé dans un local adjacent.
Pourtant, les élèves ont bien du mal à articuler quelques phrases en langue marie. Seules deux heures de classe par semaine sont consacrées à l’enseignement de la langue, et seules deux écoles dans toute la République disposent d’un enseignement «bilingue».
«C’était nettement mieux avant», soupire Laïd Chemïer, ancien dirigeant du Conseil mari, désormais bête noire des autorités locales. «Avant», c’était les années 1990, quand un mouvement de réappropriation de la culture marie était né des cendres de l’effondrement de l’Union soviétique. «L’enseignement en langue marie était généralisé à l’échelle de la République, la fonction publique comptait environ 35% de cadres d’origine marie, beaucoup plus qu’aujourd’hui…» relève Laïd Chemïer.
A l’époque, les associations maries étaient parmi les plus actives au sein des mouvements rassemblant les petits peuples finno-ougriens; aujourd’hui, c’est l’inverse: forte de son indépendance, l’Estonie soutient volontiers les projets culturels maris, au risque d’envenimer un peu plus la relation avec le voisin russe.
Depuis 2001, une loi a rendu facultatif l’enseignement de la langue marie. Depuis quelques années, une chape de plomb s’est abattue sur la petite République. En 2005, Laïd Chemïer était violemment agressé par des inconnus, qui l’ont laissé pour mort dans une rue sans lui avoir rien dérobé. Un mois plus tard, Elena Rogatcheva, journaliste pour Radio Free Europe, subissait le même sort. En 2007, c’est la femme de Laïd Chemïer qui était attaquée dans la rue.
Lors des dernières élections en octobre, le parti pro-Kremlin Russie unie a récolté près de 65% des voix en République des Maris, contre 20% pour le Parti communiste. Chose étonnante, les communistes et la droite du parti Pravoe Delo ont fait cause commune, pour exiger le licenciement du président, Leonid Markelov. Peine perdue: Dmitri Medvedev, qui a le pouvoir de «valider» les dirigeants régionaux, a renouvelé sa confiance à l’homme fort de la République le 11 novembre…
Source: Le Temps
Auteur: Alexandre Billette
L'Estonie au Village de Noël européen du Trocadéro à Paris
Le Village de Noël européen, organisé par la Mairie du 16ème arrondissement de Paris, aura lieu du 10 décembre 2009 au 3 janvier 2010 dans les Jardins du Trocadéro.
De nombreux pays feront découvrir à cette occasion aux visiteurs leur gastronomie et artisanat, mais aussi leurs traditions de Noël et leur culture à travers de nombreuses animations. L’Estonie sera présente tout au long de la manifestation avec un chalet estonien. Des danses folkloriques estoniennes seront présentées par le groupe estonien Naabri Mari, qui animera le village de Noël européen le samedi 19 décembre de 11 heures à 14 heures et le dimanche 20 décembre de 11 heures à 13 heures.
Le programme du Village de Noël européen :
Chalet estonien au Village de Noël européen du 10 décembre 2009 au 3 janvier 2010
Vente de produits estoniens tous les jours de 11h à 21h.
Accès:
Fontaines du Trocadéro Accès : Métro ligne 6 et 9, Trocadéro Bus : 63, 32, 22, 30 Pour plus d’informations : Maire du 16ème arrondissement de Paris Tél : 01.40.72.18.84
L'Estonie se bat pour quelques kilos de sucre!

Hier, Rimi a ouvert son plus grand magasin discount à Tallinn dans le quartier de Mustamäe, le "XL Säästumarket".
Pour fêter l'ouverture, 1kg de sucre était proposé à 5 EEK (soit environ 0,3€). Un prix certes très attractif mais pour une denrée très répandue et à l'origine déjà peu coûteuse.
Alors que ce prix spécial serait presque passé inaperçu en France (à part peut être auprès de certains restaurateurs ou cuisiniers amateurs..), il a provoqué une émeute en Estonie!
Dés l'ouverture ils étaient prêts à bondir dans le magasin pour s'arracher ces kilos de sucre- heureusement personne n'a été blessé. Seulement 20 minutes après l'ouverture des portes, les clients avaient vidé le magasin de 4 tonnes de sucre!!! Sans compter les paquets déchirés répandus sur le sol lors de la bousculade...
Une personne âgée en a profité pour faire quelques réserves: 120 kilos de sucre pour passer l'hiver tranquille. En considérant que la consommation moyenne de sucre en Europe est de 34kg par an et par personne, il n'aura plus à acheter de sucre ces 3 prochaines années!
A moins que son but soit de les revendre lors d'une "très probable" prochaine guerre avec la Russie - censée attaquer l'Estonie depuis Août 2008 et étant sur le point de s'équiper d'un navire de guerre dans ce but.
Dans une note moins réjouissante, les autres produits majoritairement achetés - vins pétillant, vodka, bière et miel - sont les signes révélateurs d'un important et profond malaise économique et social dans le pays.
L'euro va peut être arriver en 2011 mais voilà l'état dans lequel se trouve le pays actuellement...
Vabaduse Valjak a perdu sa lumière...

Une nouvelle qui va ravir tous ceux qui détestent le monument dédié à la guerre d'indépendance estonienne sur Vabaduse Valjak.
Décrié pour son design et son coût, celui-ci doit normalement être illuminé de nuit... mais ne l'est plus!
Un nouveau problème technique et de nouvelles péripéties pour ce monument tant critiqué.
Et le voici de nuit comme il devrait normalement apparaître:

Le Temps: La guerre des mémoires en Estonie
Voici un article paru dans Le Temps du 20 Octobre 2009 qui présente de manière habile les relations entre les populations estonienne et russophone:
Des manuels scolaires à l’édification des monuments aux morts, la lecture de l’Histoire fait l’objet d’âpres conflits entre les populations estonienne et russophone
En pénétrant dans le Musée de l’occupation à Tallinn, la première chose que l’on découvre, c’est un alignement de vieilles valises cabossées, mal fermées, au cuir lacéré. Au fond de la salle sont dressées des vitrines, qui racontent l’histoire de l’Estonie entre 1940 et 1991 – la «guerre de cinquante ans», comme on dit parfois ici – au travers d’objets ordinaires: assiettes, téléphones à cadran, paquets de cigarettes, bouteilles d’alcool, billets de banque, uniformes militaires, documents administratifs. Les visiteurs peuvent photographier des portes de prison, des plaques de bâtiments officiels d’époque et des bustes de Lénine. Ils se retrouvent aussi nez à nez avec deux locomotives jumelles. L’une porte l’étoile rouge, l’autre la croix gammée. Première stupeur.
La deuxième arrive. Il faut lire les panneaux d’explication. On y découvre des faits, mais aussi beaucoup de commentaires. «Pour l’Estonie, ce fut un demi-siècle divisé et schizophrène dans tous les aspects de notre existence.» Ou encore cette phrase, factuellement exacte mais insupportable pour un Russe: «Du point de vue du nombre de vies perdues et de l’intensité de l’oppression dont le peuple a souffert, l’occupation allemande n’a pas été aussi dure, en réalité, que l’occupation soviétique qui a précédé et celle qui a suivi.
A l’été 1941, les Allemands envahissent à leur tour l’Estonie. C’est difficile à admettre, vu de l’ouest du continent européen, mais nombreux sont ceux qui accueillent les nazis favorablement. Près de 40 000 personnes se portent volontaires pour combattre dans la Waffen-SS. Ils ne sont pas mus par une conviction idéologique, mais par l’idée de porter un coup décisif à l’oppresseur soviétique. On trouve donc des Estoniens dans chaque camp totalitaire, de gré ou de force.
«Le passé nazi, c’est quatre ans. Le passé communiste, c’est cinquante ans, rappelle Marek Tamm, jeune et brillant historien. Pendant des siècles, l’ennemi historique a été l’Allemagne. L’identité estonienne s’est construite contre elle. Mais, en une année d’occupation soviétique, en 1940, l’ennemi a été remplacé. Du coup, l’arrivée des nazis a été souvent vécue comme une libération. Ce régime avait des ennemis très ciblés, les juifs. Contrairement aux communistes, ils ne voulaient pas tuer toutes les élites estoniennes.»
Après la guerre, la répression soviétique est terrible. En quelques jours, en mars 1949, plus de 20 000 Estoniens sont déportés en Sibérie. Trois mille meurent en route. L’arrivée massive de travailleurs d’URSS, vrais «Homo sovieticus» croyant aux vertus du prolétariat international, modifie la composition ethnique du pays. En 1945, plus de 90% de la population était estonienne; ce pourcentage va tomber à 62% au cours des décennies suivantes.
Cette histoire tourmentée inspire au peuple un sentiment de menace permanente et l’incite à définir son identité en opposition à d’autres. Aujourd’hui, près de 30% de la population (1,35 million d’habitants) est dite de langue russe. Selon le gouvernement, le nombre de personnes sans nationalité a heureusement chuté de 32% en 1992 à 8,2%, signe d’une intégration progressive, au moins d’un point de vue administratif. Ce groupe dispose d’un statut à part, égal à un permis de résidence, qui lui permet de voyager librement dans l’Union européenne comme en Russie.
Ces deux communautés n’ont même pas un passé en partage. Chacun sa vision, ses dogmes, ses légendes. Pour les Russes, l’arrivée de l’Armée rouge en 1944 a été une «libération»; pour les Estoniens, une nouvelle «occupation illégale». La transformation de l’histoire en récit d’une lutte héroïque pour l’indépendance à travers les âges conduit à arracher les pages sombres, à gommer les aspérités et les ambiguïtés. L’histoire devient un outil pour cimenter la nation, pour se compter. Même l’art est revisité à cette aune. «On a inauguré il y a quelques mois une exposition de tableaux des années 1970 et 1980, raconte la ministre de la Culture, Laïne Janes. On y a découvert que les artistes se servaient de l’histoire de façon détournée. Par exemple, ils utilisaient les couleurs du pays, sans dessiner de drapeau.»
Les vétérans qui ont combattu aux côtés des nazis se surnomment «combattants de la liberté». Après l’indépendance, en 1991, ils sont sortis de l’ombre et ont commencé à revendiquer leur place dans l’histoire nationale. En 2002, ils ont érigé un monument dans la commune de Parnü, représentant un soldat estonien en uniforme de la Waffen-SS, dédié à tous ceux tombés «pour la liberté» pendant la guerre. Face au tollé international, il a été retiré… avant de réapparaître dans la ville de Lihula, le 20 août 2004, devant 2000 personnes. Les télévisions russes, présentes ce jour-là, ont fait assaut de commentaires outragés pour dénoncer le retour du fascisme en Estonie.
Mais ce transfert a donné lieu à des scènes d’émeute inédites dans les rues de la paisible Tallinn, relayées avec gourmandise par les chaînes russes. En première ligne sont apparus les militants de Notchnoï Dozor («ronde de nuit»). Créée un an plus tôt pour surveiller les abords de la statue, qu’elle estimait menacée par des nationalistes estoniens, cette organisation rassemble une poignée de jeunes Russes hostiles à toute politique d’estonisation du pays. Selon eux, la communauté russe serait systématiquement humiliée. Cet état d’esprit est résumé avec humour par le professeur de droit international Evhen Tsyboulenko, Ukrainien vivant dans le pays depuis 2003: «Un alcoolique estonien ne se cherche pas d’excuse. Un alcoolique russe a toujours une bonne raison de boire: on le discrimine!»
Dans un bar à bière du centre de Tallinn, Maksim Reva, 34 ans, expose un point de vue inverse. Il raconte posément son engagement au sein de Notchnoï Dozor. «Je me considère comme Russe. Ce n’est pas une nationalité, mais une civilisation», dit-il en préambule. Il estime défendre les droits de la minorité silencieuse, brimée. «Nous nous sommes réveillés un beau jour à l’étranger, il y a dix-huit ans, alors que nous étions nés dans ce pays et y avions toujours vécu. Nous n’étions plus des citoyens égaux.» Il manque un mot, le plus lourd, le plus connoté, dont les Russes abusent au point de le vider de son sens. Il arrive, après une gorgée de bière au miel. «Nous avons été victimes d’un lent génocide.»
– Savez-vous combien d’Estoniens ont été déportés en 1949 par les Soviétiques?
– 20 243, récite-t-il sans hésitation, et vous savez combien de personnes ont été fusillées par Staline en 1937-1938? 700 000!
– Et alors? Et alors, les répressions staliniennes ont eu lieu partout, pas seulement contre les Estoniens. Ce sont les Russes qui en ont été les principales victimes.»
Le même argument est utilisé vis-à-vis des Ukrainiens, dans la grande polémique historiographique sur l’Holodomor, l’extermination par la famine de 1932-1933. Là aussi, les Russes s’accrochent au fait que les millions de morts étaient de toutes nationalités, comme s’ils étaient terrassés par un virus, plutôt que victimes d’une planification politique dont il faudrait identifier les auteurs, au sommet du régime stalinien.
Le gouvernement estonien n’œuvre pas toujours à l’apaisement des esprits. Dernier épisode en date: l’inauguration fin juin, à 300 mètres de l’ancien emplacement du soldat de bronze, d’un nouveau monument dédié à la guerre de l’indépendance en 1918. Il s’agit de la croix de la liberté, qui comporte en son cœur un symbole sulfureux, un bras, surmonté de la lettre E, tenant un glaive: autrefois imaginé pour les combattants de l’indépendance (1918-1920), il avait été repris par les Estoniens engagés dans la Waffen-SS. «C’est un symbole très ambigu. Je regrette qu’au début du XXIe siècle on érige des monuments selon une esthétique totalitaire, explique l’historien Marek Tamm, qui a beaucoup écrit sur la construction d’une mémoire nationale. On ne bâtit pas un monument pour célébrer une victoire contre quelqu’un, mais de façon plus abstraite, à la mémoire des victimes.»
Depuis quelques années toutefois, le gouvernement a entrepris un travail de fond dans un domaine-clé pour forger la citoyenneté nouvelle et en finir avec la ségrégation: l’éducation. L’idée est d’imposer progressivement des matières en estonien dans les écoles russes (où sont inscrits 19% des élèves). Lancée il y a deux ans, la réforme prévoit qu’en 2011-2012 tous les lycéens suivront obligatoirement 60% des cours en estonien. On a aussi lancé une expérimentation qui rencontre un vif succès: le programme d’immersion. Il consiste à faire l’apprentissage de la langue, dès l’école primaire, de façon ludique. «Cette méthode est centrée sur l’élève, qui ne fait pas qu’apprendre. Il s’imbibe des mots par le travail de groupe, les jeux, les observations», explique Irene Käosaar, chef du département d’éducation générale au Ministère de l’éducation.
Reste que les enseignants manquent, dans les zones à population russe. De plus, la question des manuels d’histoire, traduits littéralement de l’estonien au russe, suscite de vives polémiques. «C’est vrai que certains passages des manuels, sur la Seconde Guerre mondiale, sont très discutés, reconnaît Irene Käosaar. On prépare un nouveau programme pour la rentrée 2010, où ces questions seront abordées sans émotion particulière, de façon objective.»
On a même rencontré un homme d’affaires russe parfaitement heureux en Estonie. Igor Bourlakov, 42 ans, est arrivé en 1992, pour étudier l’industrie de la pêche à la demande de sociétés tchèques. Né au Turkménistan, ayant passé plusieurs années en Ukraine, il a découvert en Estonie un havre de paix, propice aux affaires. En 2001, il a fondé un site internet de services, puis d’informations, appelé le «Portail russe».
Se présentant comme «un véritable Européen», Igor Bourlakov dit ne pas souffrir de sa méconnaissance de la langue estonienne. «Je ne pourrais plus vivre en Russie, dit-il. Là-bas, il faut payer des pots-de-vin, employer des gens pas forcément compétents, parler à des bandits.» L’ambassade russe à Tallinn a cessé de l’inviter après l’affaire du soldat de bronze. «On avait publié un article pour dénoncer l’attitude des hommes politiques et des médias russes, qui envoyaient les jeunes sur les barricades», sourit-il. En 2008, Igor Bourlakov a bénéficié d’un rare privilège: il a reçu la nationalité estonienne pour «mérites exceptionnels».
Pour en savoir plus sur ce sujet: A Narva, îlot russe, les habitants ont un «patriotisme local» (il suffit de s'inscrire gratuitement pour accéder aux archives) - Le Temps
Estonian Air fête son anniversaire
Pour ses 18 ans, la compagnie aérienne estonienne, Estonian Air, propose des tarifs spéciaux sur (presque) toutes ses destinations.
Ticket aller pour:
Stockholm à partir de 833 SEK*
Oslo à partir de 644 NOK*
Amsterdam à partir de 90.05 EUR*
Copenhagen à partir de 627 DKK*
Berlin à partir de 82.07 EUR*
London à partir de 78.32 GBP*
Vilnius à partir de 307 LTL*
Munich à partir de 84.84 EUR*
Brussels à partir de 100.8 EUR*
Kiev à partir de 134.75 USD*
Milan à partir de 90.26 EUR*
St Petersburg à partir de 86.44 EUR*
Moscow à partir de 86.2 EUR*
Rendez-vous sur http://www.estonian-air.ee pour en savoir plus...
Parution de Jours d'émeutes, troisième volet du cycle Vérité et Justice de l'écrivain estonien A. H. Tammsaare
Parution chez Gaïa éditions de Jours d'émeutes, troisième volet du cycle Vérité et justice de l'écrivain estonien A. H. Tammsaare.
Saga familiale et philosophique embrassant un demi-siècle d’histoire estonienne, Vérité et Justice est aussi un roman de formation retraçant l’évolution spirituelle d’Indrek, un jeune paysan qui devient un intellectuel. Chaque volume illustre un aspect de la lutte de l’homme contre les forces qui orientent son destin : lutte contre la terre, contre Dieu, contre la société et contre soi-même, avant la résignation finale qui apparaît comme la condition nécessaire pour accéder à un bonheur relatif. La quête de la vérité et de la justice, aspiration humaine fondamentale qui donne son titre au roman, est un espoir toujours déçu qui aboutit souvent au résultat opposé : le mensonge et l’injustice.
Roman traduit de l'estonien par Jean-Pierre Minaudier.
Gaïa publie sur deux ans, 2009 et 2010, et en cinq volumes, la première édition française intégrale de Vérité et justice directement traduite de l’estonien. Le premier volet La Colline-du-Voleur est paru en janvier et le deuxième volet Indrek en juin 2009.
Pour plus d’informations : http://www.gaia-editions.com
La Suède et les Etats baltes : vers un nouvel équilibre régional ?

Lundi 23 novembre, 9h45-18h
- La Scandinavie, le Nord, la Baltique : une identité régionale commune ?
- La Suède et les pays baltes: conquête, implantation, conversion?
Mardi 24 novembre, 10h15-18h00
- Minorités, migrations, aménagement urbain: les villes baltiques au 21e siècle
- A l'ombre de la Russie
Université Paris VIII - Saint-Denis
M° Saint-Denis Université
Bât. D, Ampithéâtre D002 (rdc)
Contacts: andrfiller@yahoo.fr / vincent.dautancourt@yahoo.fr
Programme:
http://www.geopolitique.net/index/francais/news/157
Concert de Kristjan Randalu à Paris dans le cadre du festival Jazzycolors

Dans le cadre de la 7ème édition du Festival International Jazzycolors
qui aura lieu à Paris du samedi 14 au samedi 27 novembre 2009
l’Ambassade d’Estonie présente le concert de
KRISTJAN RANDALU : PIANO
en duo avec
BODEK JANKE : PERCUSSIONS
le samedi 21 novembre 2009 à 20h00 à l’Institut hongrois de Paris
Le pianiste estonien Kristjan Randalu a été qualifié de « pianiste éblouissant » par Herbie Hancock. Lauréat du prestigieux concours international Piano Solo du festival de jazz de Montreux en 2002, il partage actuellement son temps entre l’Europe et les Etats-Unis. Il a joué avec Quincy Jones, David Liebman, Christian McBride, Bob Mintzer, Mike Moreno et Maria Schneider. Pour ce concert Kristjan Randalu s’associe au talentueux percussionniste polonais Bodek Janke, son partenaire de scène depuis prés de 20 ans, ce qui a créé entre eux une confiance unique, qu'on peut toujours entendre et apprécier dans leur jeu complice.
Pour plus d’informations :
www.randalu.com
www.bodekjanke.com
www.jazzycolors.net/jankerandalu.html
Prix des places – 10 euros / tarif réduit – 7 euros.
Institut hongrois de Paris
92, rue Bonaparte
75006 Paris
tél : 01 43 25 26 07
Métro : Saint-Sulpice
Le concert est organisé avec le soutien de l'Institut estonien
Contraction du PIB estonien de 15,3% au 3ème trimestre

Le PIB estonien s'est contracté au 3ème trimestre 2009 de 15,3% par rapport au même trimestre l'an passé.
Le PIB s'était déjà effondré de 15% au premier trimestre 2009 puis de 16,1% au second trimestre.
Comparé au trimestre précédent, le PIB en données ajustées a seulement décéléré de 2,8% - pour 6% au 1er trimestre puis 3,4% au second (par rapport au trimestre les précédant).
Cependant, l'économie estonienne est toujours en recul malgré les annonces de ceux qui avaient promis une amélioration durant la seconde moitié de l'année 2009. L'Euro s'éloigne de plus en plus... n'est-ce pas M. Ansip?