WWF: les subventions remises en question


Selon le WWF, les subventions accordées aux secteurs de l'agriculture et de la pêche dans les pays bordant la mer Baltique nuisent à sa guérison.

Environ 14 milliards d'euros sont distribués chaque année à ces secteurs dans la région. Le WWF a calculé que 84% de cette somme est utilisée à des fins purement économiques, non compatible avec la sauvegarde de la mer.

Une étude précédente de l'Agence Suédoise pour la Protection de l'Environnement estimait le montant minimum afin d'atteindre les objectifs en termes d'eutrophisation et remettre aux normes certains ports à 2,6 milliards d'euros par an. "Cela démontre que l'on a largement assez d'argent pour sauver la Baltique", explique Lasse Gustavsson, Président du WWF en Suède. "Le montant des subventions contre-productives et pourtant accordées aux secteurs de l'agriculture et de la pêche équivaut à plus de 4 fois ce dont nous avons besoin".

Dans son rapport, le WWF préconise que dans le futur, les fonds publics soient utilisés dans le cadre de production de biens ou de services bénéfiques pour tous. Gustavsson poursuit ainsi et précise que "la distribution des subventions est aujourd'hui le reflet des résultats de négociations politiques plutôt que d'une évaluation objective des besoins de ces secteurs, de l'utilisation appropriée des fonds publics ou encore du montant nécessaire".

Le WWF souligne par exemple le fait que pour résoudre le problème de la pêche, il faudrait ramener les capacités et les quotats à des niveaux raisonnables et durables. Aujourd'hui, les subventions sont utilisées pour mettre les vaisseaux à la casse et supporter la croissance de la pêche.

Bien sûr, le WWF ne voit là qu'un seul côté de la balance, le côté environnemental. Le volet social est plus délicat à traiter et c'est probablement l'objet des subventions.
Toutefois, l'utilisation de celles-ci à des fins plus environnementales et durables pourrait être revu et fortement contrôlé.

Lettonie: protestations contre les mesures d'austérité

Plus de 5 000 personnes ont défilé le 18 juin à Riga pour manifester contre les mesures d'austérité qui s'accumulent en Lettonie pour tenter d'endiguer une crise d'une ampleur exceptionnelle. Les secteurs de la santé et de l'éducation sont particulièrement touchés. Mercredi, le ministre de la santé, Ivars Eglitis, a présenté sa démission, après avoir fait le constat que L'Etat ne sera plus capable de fournir des services de soins à la plupart des Lettons. "En tant que médecin, je ne peux pas l'accepter", a-t-il déclaré.

La situation est de plus en plus tendue après le vote par le Parlement le 16 juin d'un nouveau plan d'austérité qui prévoit une réduction budgétaire de 500 millions de lats (718 millions d'euros), soit environ 10 % du budget. "Le pays a été sauvé de la banqueroute", a déclaré le premier ministre, Valdis Dombrovskis, au lendemain du vote. Mais à quel prix, et pour combien de temps ? Le salaire minimum est baissé de 20 %, à 140 lats (200 euros).

Afin d'obtenir l'aide du Fonds monétaire international (FMI) et de la Commission européenne, dont le prochain versement de 1,2 milliard d'euros devrait intervenir à la mi-juillet, le gouvernement s'est résigné à amputer les retraites de 10 % alors qu'il s'était engagé à ne pas y toucher. Cette amputation des pensions, déjà faibles, doit être vue comme un geste désespéré du gouvernement.

A partir du 1er septembre, les salaires des enseignants seront réduits de 50 %. En mars, la ministre de l'éducation, Tatjana Koke, avait déclaré au Monde espérer que les enseignants les plus âgés partent à la retraite. "Celles-ci ne sont pas élevées, avait-elle dit, mais dans les campagnes, ils ont leur potager, ils pourront s'en tirer."
Ces dernières semaines, certaines communes ont commencé à prendre des mesures qui semblent sorties d'un autre âge : distribuer des lopins de terre aux chômeurs afin qu'ils cultivent des légumes et fassent des conserves avant l'hiver.

La hausse du chômage, qui atteint 17,4 %, combinée à la baisse des salaires fragilise encore l'économie, qui devrait enregistrer en 2009 un recul de 18 % du produit intérieur brut (PIB).
Face aux rumeurs de dévaluation de la monnaie, lancées essentiellement depuis l'étranger, le gouvernement a choisi la dévaluation interne : baisses des salaires, réductions des dépenses publiques et maintenant des retraites. Le responsable régional du FMI, Jens Henriksson, a déclaré le 16 juin à Stockholm qu'il ne pensait pas que la dévaluation serait une bonne solution. Elle perdrait beaucoup de son intérêt quand les pays susceptibles d'importer des produits à meilleur marché grâce à la dépréciation de la monnaie sont eux-mêmes en grande difficulté financière. Environ 20 % des Lettons ont des emprunts non pas dans leur monnaie nationale mais en euros, et ils perdraient beaucoup à une dévaluation. Ce qui mettrait à leur tour les banques suédoises, grosses créancières dans la région, en difficulté.

De l'autre côté de la mer Baltique, en Suède, les banquiers suédois, essentiellement Swedbank et SEB, sont toujours extrêmement nerveux. Selon les tests sur leur solidité financière en cas de détérioration de la conjoncture, rendus publics le 10 juin par l'Inspection suédoise des finances, ces établissements devraient pouvoir résister à d'importantes pertes dans les pays baltes, de l'ordre de 15 %, à condition que les pertes de crédit ne dépassent pas 1,5 % en Suède. Les pertes des banques suédoises dans les pays baltes et en Ukraine pourraient s'élever à 200 milliards de couronnes (18,5 milliards d'euros) entre 2009 et 2011.

L'onde de choc s'étend aussi aux deux autres pays baltes, l'Estonie et la Lituanie, également très touchés par la crise. La situation s'est brutalement dégradée en Lituanie où le ministre des finances, Algirdas Semeta, a annoncé mercredi que le PIB pourrait reculer de 18,2 % en 2009. La TVA va être augmentée de 2 % et les salaires publics réduits de 9,5 %. L'Estonie, dont le PIB devrait se contracter d'au moins 12 % en 2009, adopte aussi des mesures d'austérité.
Article Le Monde

Une île "flottante" russe atterit en Estonie

Une île russe de 4 hectares, principalement recouverte de forêts, a dérivé depuis le réservoir de Narva et traversé la frontière (sans s’arrêter pour un quelconque contrôle d’identité) pour finir sa course sur la côte estonienne.

L’Estonie vient ainsi d’obtenir un gain territorial inespéré de la part de son rival de l’est, mais ce ne serait apparemment pas un cas isolé. D’après Valeri Kiviselg, chef des garde-frontières dans le nord-est de l'Estonie, les îles flottantes constituent en effet un phénomène naturel dans des réservoirs d'eau peu profonds : « cette année, à cause de précipitations importantes et des crues, certains ilots ont commencé à dériver » explique-t-il.

En septembre dernier, un incident a eu lieu dans la même région. Un touriste britannique, qui a traversé à pied le réservoir alors sec pour jeter un coup d'œil sur une église de l'autre coté, a été arrêté en territoire russe.

Il y a environ trois semaines, des radars estoniens ont identifié un objet flottant sur la rivière Narva en direction d’un barrage d’une centrale hydroélectrique russe près de la ville frontalière d’Ivangorod. Les ouvriers sont parvenus à ouvrir les vannes à temps et l’île de 6000 m² a pu poursuivre son parcours vers le Golfe de Finlande.

Les vents et les courants ont ensuite fait leur travail et ont réussi à détacher Vendredi dernier un morceau de 4 hectares de cette île qui a ensuite dérivé vers les côtes estoniennes. Le terrain a continué sa course durant le weekend, poussée par le vent. Kiviselg précise que qu’il va continuer à se déplacer.

Ni Russes, ni Estoniens ne sont capables de prédire de tels mouvements qui pourraient cause des pertes aux bâtiments construits sur les bords de la rivière Narva.

Lettonie: revenus 13,4% plus bas que prévu


Les revenus des impôts en Lettonie, d'après les derniers chiffres (7 Juin) du Ministère des Finances, sont plus faibles de 13,4% par rapport à ce qui était prévu dans le "plan de sauvetage".

Du côté positif, les recettes des impôts sur le revenu des personnes sont de 8,7% supérieures aux attentes et de 6,3% pour les entreprises.

Cependant, et c'était un peu annoncé, c'est les revenus sur la consommation qui plombent les recettes: ceux de la TVA sont en retrait de 20,7% et ceux des droits d'accise de 14,9% par rapport aux attentes.

L'Estonie est donc prévenue. Ayant augmenté son taux de TVA et taxé plus fortement l'essence (et le tabac dés l'an prochain), elle peut également s'attendre à une chute de ces revenus dans ce secteur et pourra donc corriger ses attentes de 50 millions d'euros d'économies.

Laulupidu 2009, festival de chant et de danse







"To Breathe as One" (respirer comme un seul Homme) sera le 25ème festival de chant et le 18ème festival de danse organisé en Estonie. Cette tradition estonienne perdure depuis 1869, date à laquelle la première édition fut organisée à Tartu. L'évènement a désormais lieu dans une enceinte historique construite en 1960, Lauluvaljäk (la place de chant).

To Breathe as One

Il ne s'agit pas d'une coïncidence si en Estonien, les mots "respirer" (hingama) et "âme" (hing) ont la même racine. L'un, hingama, est en effet formé à partir de l'autre, hing, car pour les Estoniens, les deux sont connectés. Si vous respirez dans le même souffle que quelqu'un, avec un peu de chance, vous parviendrez à deviner son âme. La même magie fonctionne avec des milliers de personnes, et c'est probablement une des origines de ce festival: respirer comme un seule Homme, un seul peuple. C'est la rencontre des âmes d'une seul et même nation.

"Offrez la liberté de parole aux gens et vous en perdez le contrôle"

Le passé a montré qu'il était possible de changer l'histoire... en chantant. Illustré dans le film "The Singing Revolution", les évènements ayant mené à l'indépendance de la république Balte, démontrent le pouvoir de la liberté d'expression, de la force d'un peuple uni, d'une nation: "Chanter ensemble était notre seule arme. Si 20 000 personnes entament une chanson, il est impossible de les faire taire".

Quel rôle, quel pouvoir le chant peut-il avoir face à un occupant? L'Estonie a fait face à cette question. Le chant les a réunis et leur a permis de rejeter le tout puissant voisin soviétique sans aucune arme sinon celle de leur voix.

Regardez ce film et vous comprendrez l'importance que cet évènement peut revêtir pour un Estonien.

Le Programme du Festival Laulupidu 2009

> Jeudi 2 Juillet
15h - Folk Music Celebration sur Raekoja plats dans la vieille ville
22h30 - Ouverture du festival de chant et de danse

> Vendredi 3 Juillet
19h - 1er concert de danse à Kalev Stadium

> Samedi 4 Juillet
11h - 2e concert de danse à Kalev Stadium
14h - Festive Parade of Song and Dance Celebration
19h - 1er concert de chant à Lauluväljak

> Dimanche 5 Juillet
11h -3e concert de danse à Kalev Stadium
14h -2e concert de chant à Lauluväljak

Petit extrait de Laulupidu 2004 - Ilus on Maa

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